Chapeau bas au président de la FNAIM !

13/05/2024 Actu

Souvent les syndics professionnels nous reprochent de dénoncer les abus de la profession sans pour autant les mettre sous les projecteurs lorsqu’ils assurent, de manière efficace, la gestion de leurs copropriétés mandantes.

Pour nous, il n’y a rien d’extraordinaire car ils realisent les missions pour lesquelles ils  perçoivent une rémunération.

En revanche, on peut effectivement être plus admiratif quand un syndic professionnel prend de son temps pour réaliser des actes de bravoure en aidant par exemple un copropriétaire à obtenir des aides afin d’éviter qu’il se retrouve en impayés de charges ou pour bénéficier d’aides afin de financer des équipements à destination des personnes à mobilité réduite.

Néanmoins, une fois n’est pas coutume, nous sommes contraints de relever un acte courageux du président de la FNAIM que nous souhaitons souligner à travers notre site internet.

I – Des faits graves

Il y a un mois, nous avons dénoncé un syndic professionnel qui, à la veille d’une mutation d’un lot, a arbitrairement imputé au copropriétaire vendeur un montant de 26.000 € de charges sans raison apparente.

La copropriétaire a bien évidemment été prise de panique car elle avait à sa charge sa maman âgée, décidant d’appeler en dernier recours l’ARC Nationale afin que nous prenions en charge son dossier.

Après avoir menacé le syndic de publier son abus sur notre site internet,  de manière in extremis, par un coup de baguette magique cette ligne à été supprimé  qui, pour mémoire, représentait plus de 26.000 €.

Ceci étant, sans indiquer le nom du cabinet de syndic, nous avons relayé cette information sur notre site ainsi que sur Linkedin afin de démontrer avec quelle impunité et simplicité les syndics fonctionnent, justifiant qu’il faille réglementer les avis d’appels de fonds.

Comme d’habitude, sur Linkedin, nous avons les idiots utiles qui commentent toujours à côté de la plaque, même si les faits sont implacables : «  Mais non, il s’agit de l’appel de régul ». « De toutes les façons c’est de la faute de l’ARC Nationale ». « Sûrement qu’il s’agit d’un mois à 32 jours »

Bref, une cour de récréation de gamins de deux ans qui tournent en rond, histoire de s’exciter.

Néanmoins, il y a une réaction simple et noble que nous souhaitons souligner.

II – Un acte courageux

Sans d’autres explications, le président de la FNAIM nationale a tout simplement, comme ils disent, « liké » l’article en mettant « un pouce ».

Ce petit geste démontre, au demeurant, plusieurs vérités.

Tout d’abord, le président de la FNAIM sait prendre ses responsabilités, pouvant, sans aucune difficulté, « liker » un article de l’ARC Nationale quand les faits sont probants.

Par ailleurs, les syndics professionnels qui commentent dans le vent, se trouvent bêtes devant un leader de la profession qui sait reconnaître les dérives lorsqu’elles existent.

Mais le plus important est qu’à partir du moment où le président de la principale chambre professionnelle de syndics reconnaît qu’il existe des abus commis par certains syndics, alors peut-être que le dialogue peut s’entamer.

 En effet, certes, pas tous les syndics professionnels sont des voyous mais que certains d’entre eux commettent des abus et illégalités inadmissibles qui entraînent un préjudicie aussi bien aux copropriétaires qu’à la profession, nécessitant un encadrement plus sérieux, voire une commission de contrôle souveraine et autonome.

Encore une fois, bravo au président de la FNAIM pour son courage. Un certains nombre devraient prendre exemple.